Soyons honnêtes : être perfectionniste, c’est épuisant. À force de vouloir tout bien faire, tout le temps, on finit par s’épuiser à courir après une barre toujours plus haute. Le souci, c’est qu’elle est souvent placée par… vous-même. Voilà la vérité : on se met une pression de dingue pour tout gérer parfaitement, tout le temps. Résultat ? Du stress, de la fatigue, et des moments où on se dit « mais pourquoi je fais ça, déjà ? ».

Il est temps de lâcher un peu de lest. Parce que la quête de la perfection, c’est une course que personne ne gagne. Dans cet article, on va voir comment faire descendre la pression, sans culpabiliser, et surtout, avec quelques bonnes doses d’autodérision. C’est parti !

1. Accepter que l’imperfection fait partie du jeu

Alors, première chose à comprendre : l’imperfection, c’est normal. En fait, c’est même plutôt sain. Arrêtez de croire que tout doit être fait à la perfection pour avoir de la valeur. Qui a dit que vous deviez cocher toutes les cases à chaque fois, d’ailleurs ? Personne, à part cette petite voix dans votre tête qui vous dit que vous devez être irréprochable. Cette voix ment.

C’est simple, personne ne remarque les petits « ratés » que vous trouvez énormes. Vous avez trébuché en présentant votre projet ? Rassurez-vous, tout le monde a déjà vécu ça. Vous avez envoyé un email avec une faute d’orthographe ? Et alors ? Les autres sont plus indulgents que vous ne l’êtes avec vous-même.

Le plus dur, c’est de laisser passer ces petites imperfections sans vous auto-flageller. Mais plus vous le faites, plus vous verrez que ça devient une habitude. L’objectif ici, c’est de relativiser : l’imperfection fait partie du processus. Et attention : c’est même souvent ce qui nous rend humainement plus attachants.

2. Apprendre à dire non sans culpabilité

Ah, le fameux « non ». Trois petites lettres qui semblent impossibles à prononcer parfois. Pourquoi ? Parce qu’on a cette impression que dire non, c’est décevoir, ne pas être à la hauteur, ou pire, passer pour quelqu’un de pas assez investi. En réalité, dire non, c’est juste poser des limites. Et devinez quoi ? C’est sain !

Le problème, c’est qu’on est souvent pris dans cette spirale où dire oui à tout devient un réflexe. On finit par accumuler les tâches, les projets, les engagements… jusqu’à exploser. Vous n’êtes pas un super-héros. Dire non, c’est protéger son espace mental et son énergie. Si une demande vous stresse, ou si elle n’est tout simplement pas possible, refusez. Sans culpabiliser. La vraie clé, c’est de comprendre que vous n’avez rien à prouver à personne.

Et la meilleure partie ? Plus vous direz non, plus ce sera facile. La culpabilité s’efface petit à petit et vous vous sentirez bien plus légère. Alors, la prochaine fois qu’on vous demande un truc que vous ne voulez pas faire, testez. Dites non. Vous verrez, le monde continuera de tourner.

3. Redéfinir ses objectifs avec plus de souplesse

On a toutes cette tendance à se fixer des objectifs tellement hauts qu’on en perd le souffle juste en y pensant. Le problème avec ces objectifs ultra-ambitieux, c’est qu’ils deviennent vite des sources de stress. Vous avez envie de tout maîtriser, tout accomplir, mais à la fin de la journée, vous êtes exténuée et frustrée parce que… surprise, vous n’avez pas tout coché sur votre liste.

La solution ? Redéfinir vos objectifs. Mais cette fois, avec un peu de souplesse, merci. Vous n’avez pas besoin de tout faire en une seule journée ni d’être toujours au top à 100 %. Parfois, prendre un moment pour vous reposer, comme avec une power nap, peut vous aider à mieux gérer votre énergie et vos priorités. C’est d’ailleurs en étant plus réaliste que vous arriverez à mieux gérer votre temps et vos priorités. Fixez-vous des objectifs atteignables et soyez OK avec l’idée que tout ne doit pas être parfait à chaque instant.

Souvent, ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Priorisez, décidez de ce qui est vraiment important, et laissez tomber le reste. Et si, à la fin de la journée, il reste encore des cases non cochées ? Pas de panique. Ce n’est pas un échec, c’est juste la vraie vie.

4. Se récompenser pour chaque petit progrès

Célébrer les petites victoires, ça vous parle ? Probablement pas, parce qu’on a souvent l’habitude de repousser la célébration jusqu’à ce que tout soit « parfait ». Mais là, surprise : ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Si vous attendez de tout avoir fini et bien fait avant de vous récompenser, vous risquez d’attendre longtemps… et de finir frustrée.

Donc, voilà le deal : on change les règles. À partir de maintenant, chaque petit pas en avant mérite une reconnaissance. Vous avez réussi à terminer cette tâche relou que vous repoussiez depuis des semaines ? Bravo. Vous avez pris cinq minutes pour respirer et vous détendre ? Félicitations. Peu importe l’ampleur du progrès, l’important c’est que vous avanciez, même à petits pas.

Se récompenser ne veut pas dire se lâcher complètement sur un gâteau au chocolat (bon, parfois, pourquoi pas). Il s’agit de se féliciter avec bienveillance : un petit moment rien qu’à vous, une pause pour savourer un thé, ou même un épisode de votre série préférée. Le principe, c’est de vous offrir un instant pour apprécier ce que vous avez accompli, au lieu de passer directement à la prochaine mission.

5. Dédramatiser avec l’humour

Parlons peu, parlons vrai : on prend souvent la vie bien trop au sérieux. Surtout quand il s’agit de nos erreurs ou de nos « imperfections ». Mais, entre nous, qu’est-ce qui se passe si vous ratez un truc ? La plupart du temps : pas grand-chose. Alors, pourquoi ne pas essayer d’en rire un peu ?

L’humour est un des meilleurs moyens de relâcher la pression. Plutôt que de ruminer sur ce que vous auriez pu ou dû faire différemment, apprenez à rire de vous-même. Vous avez fait une gaffe en réunion ? Plutôt que de vous auto-flageller, faites-en une blague et passez à autre chose. L’autodérision est votre meilleure alliée pour dédramatiser les situations et lâcher prise.

En fait, plus vous réussirez à prendre du recul et à voir l’absurdité de certaines choses, plus vous vous sentirez libre. Vous n’êtes pas parfaite, et c’est tant mieux. La perfection, c’est ennuyeux. Alors, amusez-vous un peu, riez de vos petits ratés, et souvenez-vous que l’important, c’est d’avancer, pas d’être impeccable.

Le lâcher-prise, c’est un peu comme un muscle qu’on doit entraîner régulièrement. Ça ne vient pas du jour au lendemain, et c’est normal. Mais à force de petites actions, comme accepter ses imperfections, dire non quand c’est nécessaire, ajuster ses objectifs, célébrer ses petites victoires et surtout, rire de soi, vous allez commencer à voir la pression diminuer.

Personne n’a besoin d’être parfaite, et vous êtes déjà bien plus que suffisante telle que vous êtes. Alors, la prochaine fois que vous sentez le poids de la perfection peser sur vos épaules, respirez, dédramatisez et avancez avec légèreté. Parce qu’au fond, c’est ça la vraie victoire : être bien avec soi-même, sans avoir à cocher toutes les cases.

Pour aller plus loin dans la pratique du lâcher-prise, le livre Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle est une ressource précieuse. Il vous apprendra à vivre pleinement l’instant présent et à relâcher la pression inutile que vous imposez à vous-même.

À propos de l'auteur
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Daniela Mastrocola Cheffe de projet - Women in Geneva
Coaching Mode Didactique
Education: Sports Universitaires Lausanne, Haute Ecole Pédagogique Vaud

Rien ne se passe si on n’ose pas bouger. J’ai toujours cru que l’ambition, c’est bien joli, mais ça ne sert à rien si ça ne se transforme pas en action. Alors, arrêtons d’attendre le « bon moment » ou d’avoir « tout sous contrôle ». Spoiler : ça n’arrivera jamais. Ce qu’il faut, c’est se lancer, même quand ça fait peur, même quand tout n’est pas parfait. Parce qu’au fond, c’est comme ça qu’on avance.

Et puis, qui a dit qu’il fallait être parfaite pour réussir ? On peut se tromper, tomber, mais tant qu’on se relève, c’est ça qui compte. Chaque petit pas est une victoire. Mon but, c’est de vous pousser à faire ce premier pas, à oser là où vous hésitez encore. L’audace, c’est la clé, et croyez-moi, vous êtes bien plus capable que vous ne le pensez. Allez, maintenant, qu’est-ce qui vous retient ?

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